Regroupées en 6 catégories, les listes d'affirmations vraies ou fausses ci-dessous vous permettront de découvrir encore mieux le projet de dépôt des Echatelards.
Les sources ne seront pas polluées et l'eau restera potable.
Le projet n'a pas d'impact sur le régime hydraulique de l'Arnon. Aucune eau supplémentaire ne sera générée.
Le projet permettra même de réguler les eaux arrivant dans l'Arnon en cas de forte pluie, notamment grâce au bassin de rétention prévu.
Le projet est conçu de façon à éviter toute fuite de pollution. Les eaux qui transiteront par les matériaux entreposés seront collectées et contrôlées avant rejet. En cas de doute, les eaux seront prises en charge par la STEP.
La totalité des surfaces sera rendue à l'agriculture en fin d'exploitation.
Le projet permet l'économie de plus de 947 tonnes de CO2 par année ! Cette économie d'émissions de CO2 correspond par exemple à l'équivalent de 475 vols en avion de ligne Genève-New York aller et retour par an.
Les Echatelards ne sont pas dépendants du PA de La Poissine, qui prévoit l'extension du Pôle 14. En effet, le site de mise en dépôt utilisera les infrastructures déjà existantes de La Poissine, et notamment la voie ferrée qui est déjà fonctionnelle depuis 2016.
L'extension du Pôle 14 permettra d'améliorer le tri et de limiter les quantités de matériaux stockés aux Echatelards.
Le PA de La Poissine permettra aussi de transférer les activités de Cand-Landi depuis le centre-ville vers la zone industrielle, entraînant ainsi une diminution importante du trafic des camions en centre-ville de Grandson.
Les projets des Echatelards et de la Vernette sont les deux seuls sites retenus par le canton dans le plan de gestion des déchets 2020.
Ces deux sites présentent les meilleurs critères pour la réalisation d'un tel projet (géologie, pas de traversée de village, interface rail-route, etc.).
Les deux sites sont nécessaires et l'usine de valorisation thermique des déchets de TRIDEL à Lausanne, qui fonctionne en continu, a absolument besoin de ces deux projets pour pouvoir fonctionner et éliminer à flux tendu les déchets produits par la population.
La géologie du site est idéale pour ce projet. Dès 2013, des premières investigations géologiques ont été mandatées par la Direction générale de l'environnement pour vérifier la conformité du sous-sol aux exigences de l'Ordonnance sur le traitement des déchets (OTD), remplacée depuis le 01.01.2016 par l'Ordonnance sur la limitation et l'élimination des déchets (OLED).
En 2016 puis en 2019, des investigations complémentaires sur la géotechnique, la géologie et l’hydrogéologie ont été réalisées pour confirmer l’absence de risques. Ces dernières ont à nouveau confirmé l'implantation en toute sécurité de la décharge.
Une expertise géotechnique indépendante a été réalisée. L'expertise conclut que les faibles pentes du comblement assureront que le projet sera stable à long terme (pas de risques de tassements ou de glissement de terrain) quelles que soient les conditions météorologiques.
La surface totale de la décharge est de 52 ha. Le Canton délivre les autorisations d’exploiter pour chaque étape tous les 5 ans (6 étapes de 5 ans). Les conditions d’exploitation pourront évoluer avec le temps. Les 6 étapes sont donc des étapes administratives.
Sur le terrain, l’exploitation de la décharge se fait à l’avancement selon les conditions édictées par le Canton dans les autorisations et le dossier mis à l’enquête publique.
Il y a tout d’abord les travaux préparatoires, le décapage des sols, ensuite la mise en dépôt des matériaux et pour finir, la remise en état pour un retour à l’agriculture. Ainsi, à chaque instant de l’exploitation sur les 30 ans, la surface des sols décapée représente environ 2 ha et la zone en activité pour le dépôt des matériaux environ 2,5 ha.
Le site n'est pas situé sur une zone de déplacement de la faune, le couloir à faune de la zone étant situé le long de l'Arnon. Dans le cadre du projet, avec la collaboration de Pro Natura, des haies et des bosquets seront plantés et des niches pierreuses aménagées. Un ruisseau sera également créé. Toutes ces mesures amélioreront le transit de la faune le long de l'Arnon et dans ses environs dès le début de l'exploitation. Les mesures en faveur de l'environnement amélioreront la biodiversité et les conditions de vie et de développement de la faune et de la flore.
Il n'est pas prévu d'ouvrir l'ensemble du périmètre en une fois.
A chaque instant de l’exploitation sur les 30 ans, la surface des sols décapée représente environ 2 ha et la zone en activité pour le dépôt des matériaux environ 2,5 ha.
Depuis le balcon du Jura, la plaine des Echatelards est située en contre bas. Le regard est plus attiré au-delà de la plaine, en direction du Lac ou des Alpes.
Etant donné l'éloignement et la faible surface touchée dans l'ensemble du grand paysage, le site aura peu d'impact visuel depuis le balcon du Jura.
Une butte de limon sera réalisée afin d'être utilisée comme matériaux de construction des casiers. Cette butte profitera aussi à la nidification des hirondelles de rivage.
Un projet de convention a été établi entre Cand-Landi, Pro-natura et un agriculteur / propriétaire foncier. L’organisation écologique va bénéficier d’un terrain sur les rives de l’Arnon. Un talus de limon pour accueillir les hirondelles de rivage et un nouveau ruisseau seront créés. Des haies et des bosquets seront plantés, des niches pierreuses seront aménagées.
Les mesures de contrôle sont effectuées par des bureaux indépendants certifiés, qui interviennent sur le site sans en avertir l'entreprise exploitante.
Le suivi concerne l'air, le bruit, la qualité des matériaux mis en place, les sols, les eaux et la stabilité de la décharge.
Ces rapports sont ensuite analysés et contrôlés chaque année par les services du canton de Vaud et sont mis à disposition des communes.
C'est le canton de Vaud qui a choisi ce site pour ses conditions géologiques idéales, la proximité de la voie ferrée de La Poissine et l'absence de traversée de localité depuis l'autoroute.
Le terrain est actuellement en zone agricole. Le canton élabore donc un nouveau plan d'affectation cantonal (PAC), pilote le dossier et le met à l'enquête publique.
Après la fin de l'exploitation, les sols retourneront à leur affectation initiale : l'agriculture.
Le plan cantonal de gestion des déchets révisé en 2020 fixe les conditions. Il a conduit à une révision à la baisse des volumes de matériaux stockés aux Echatelards. Cette réduction est de l'ordre de 20% : le projet passe ainsi de 5,8 à 4,6 de millions de m3.
Les matériaux réceptionnés proviendront en très grande majorité du canton de Vaud. En effet, le coût du transport rend difficile le transport des matériaux d'un bout à l'autre de la Suisse.
L'article 12 de l'OLED oblige à une valorisation matière (Ex : béton de démolition en substitut aux granulats naturels) ou énergétique (Ex : bois de récupération pour chaudière à bois ou ordures ménagères en usine d'incinération).
Seuls les matériaux qui ne peuvent plus être revalorisés dans les différentes filières matières ou énergétiques existantes seront mis en dépôt aux Echatelards.
Les Echatelards et la Vernette sont tous les 2 nécessaires.
Afin d'assurer un fonctionnement en continu des différentes usines d'incinération des ordures ménagères, ces dernières ont absolument besoin de bénéficier en tout temps de deux décharges pour l'élimination des résidus de leurs activités (mâchefers).
L'autorisation d'exploiter le site est délivrée par le Canton pour 5 ans seulement.
Elle sera renouvelée sous conditions pour des périodes équivalentes. L'exploitation du site devra suivre l'évolution des besoins et selon l'état de la technique (traitement, valorisation, etc.) en étroite collaboration avec les autorités.
Ce n'est donc pas un chèque en blanc ! Chaque année, une séance aura lieu avec le Canton et les Communes concernées pour présenter le bilan de l'année écoulée et les travaux planifiés pour l'année à venir.
Les déchets dangereux tels que déchets chimiques, peinture, solvants, déchets médicaux, déchets radioactifs, déchets inflammables ou militaires... sont strictement interdits sur le site des Echatelards.
Ces déchets sont évacués via d'autres filières dans des installations spécifiques.
Le Plan de Gestion des Déchets 2020 du canton de Vaud a conduit à une révision du projet des Echatelards dans sa version de 2018 en prenant en compte les remarques constructives des habitants et des parties prenantes.
Ainsi, les volumes ont été réduits de 20% (5,8 à 4,6 millions de m3) et le nombre de camions journaliers passera de 75 à 63. Les accès ont été modifiés pour améliorer la sécurité des usagers.
Des machines hybrides seront utilisées pour l'exploitation et l'acheminement des matériaux depuis La Poissine sera effectué par des véhicules électriques afin de diminuer les nuisances du voisinage.
Ce site apporte des garanties très encadrées pour la population, la faune et la flore. Le projet des Echatelards répond aux objectifs du Plan de Gestion des Déchets 2020 du canton de Vaud. Il est conforme à l’OLED (Ordonnance sur la Limitation et l’Elimination des Déchets). Cette ordonnance fédérale et ses règles visent justement à protéger les hommes, les animaux, les plantes ainsi que les eaux, le sol et l’air contre les atteintes nuisibles ou incommodantes dues aux déchets.
Pour les matériaux de type E, quelques odeurs peuvent être perceptibles mais à très courte distance (quelques mètres). Des études sur d'autres sites similaires ont démontré qu'ils ne génèrent pas d'odeur sur des distances qui vont séparer les premiers riverains de l'exploitation des Echatelards.
Concernant les matériaux de type A, B et D, aucune odeur n'est perceptible.
Compte tenu de la distance entre le site et les premières habitations, les nuisances sonores seront comparables à celles d’une exploitation agricole (tracteur dans les champs).
Des modélisations et des simulations ont permis de vérifier que le bruit produit est inférieur aux règles fixées par l’ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB du 15 décembre 1986, mise à jour le 7 mai 2019).
Les retombées de poussières d'une décharge exploitée par Cand-Landi à Valeyres-sous-Montagny, où les premières habitations sont à 100 mètres, ont été maîtrisées grâce à des mesures spécifiques (pistes en dur nettoyées, arrosage, installation de lavage des roues). Les mêmes mesures seront prises aux Echatelards, où les habitations sont beaucoup plus éloignées (env. 700 mètres).
Il n'y a aucune traversée des villages par les camions. En effet, ces derniers proviendront de l'autoroute et du raccordement ferroviaire de la Poissine.
Dans le cadre de l'exploitation, des mesures sont mises en place pour diminuer l'émission de poussières afin d'éviter toute nuisance : pistes en dur nettoyées, arrosage, installation de lavage des roues.
D'autre part, compte tenu de la distance et de la topographie entre le collège et la décharge, les poussières ne présentent pas de risques pour les élèves et les collaborateurs du collège de Grandson.
Le suivi récent des poussières de la décharge de "Sur Crusilles" exploitée par Cand-Landi à Valeyres-sous-Montagny, où les premières habitations sont à 100 mètres, a démontré l'efficacité de ces mesures.
Le trafic lié à l'exploitation du site n'aura qu'un très faible impact sur la circulation (63 véhicules sur 5'450 par jour sur la RC à l'entrée de Champagne, soit environ 1%) et ne perturbera pas la mobilité régionale.
Le nombre de camions a diminué de 75 à 63 camions par jour dans le nouveau projet.
L'accessibilité a été repensée (trafic en boucle) afin que les camions ne se croisent pas sur les chemins d'accès, diminuant ainsi de 60% le trafic sur la route menant à Champagne.
Des machines hybrides seront utilisées pour l'exploitation et l'acheminement des matériaux depuis La Poissine sera effectué par des véhicules électriques.
Le trafic sur les routes cantonales n'augmentera que d'environ 1%. L'accès et la sortie du site ne se feront qu'en "tourner à droite", sans couper la route cantonale. Cela diminue les risques d'accidents. Il n'y a pas de traversée des villages.
Paul Landi s'installa en 1896 à Grandson afin de développer une activité de transport. C'est aujourd'hui Antoine Maillard, résident de Grandson, qui représente la 4ème génération.
Ce projet est porté par l’entreprise grandsonnoise et familiale Cand-Landi, représentée par sa filiale GTU (Gravière des Tuileries).
Elle exploite déjà la décharge de "Sur Crusilles" à Valeyres-sous-Montagny depuis plus de 50 ans. Ce site est dédié aux matériaux de type D (résidus issus de nos déchets ménagers après leur passage en usine d’incinération).
Le professionnalisme de Cand-Landi et son écoute des habitants sont reconnus par la commune.
Les surfaces d'assolement (SDA) sont les bonnes terres agricoles nécessaires à la production alimentaire pour les habitants en Suisse.
Le canton veille à une bonne gestion de ces surfaces. Le site des Echatelards présente actuellement des zones avec des pentes raides qui sont difficilement utilisables par l'agriculture. Le projet permettra de diminuer ces pentes et donc de créer environ 15 000 m2 de nouvelles surfaces d'assolement disponibles pour l'agriculture.
Des machines hybrides seront utilisées pour l'exploitation et l'acheminement des matériaux depuis La Poissine sera effectué par des véhicules électriques.